Nous sommes heureux de vous rappeler ce spectacle
" autour d'Albert Camus "
par Joséphine Laurens
qui se déroule à Paris
jusqu'au 31 juillet à 20h45
AU THEATRE DE L'AIRE FALGUIERE
55, Rue de la Procession
Paris XV è
Pour notre part , nous y serons , Denis et moi pour notre plus grand plaisir , ce samedi 31 juillet.
Merci à Joséphine de nous y avoir gentiment conviés.
AVIS AUX AMATEURS !!!
Pour tous renseignements : contactez Joridia
Editions MICHALON - 2002 - 128 pages
Editions ATELIER FOL ' FER - 2009 - 137 pages
Editions GALLIMARD - 2006 - 200 pages
Nous sommes heureux de vous rappeler ce spectacle
" autour d'Albert Camus "
par Joséphine Laurens
qui se déroulera à Paris
du lundi 19 au 31 juillet à 20h45 ( Relâche le dimanche )
AU THEATRE DE L'AIRE FALGUIERE
55, Rue de la Procession
Paris XV è
Pour notre part , nous y serons , Denis et moi pour notre plus grand plaisir , le samedi 31 juillet.
Merci à Joséphine de nous y avoir gentiment conviés.
Pour tous renseignements : contactez Joridia
Plus de cinquante ans après sa mort, Camus fait toujours l’objet de nombreuses controverses.
Auteur qui ne laisse pas indifférent, la pluralité de ses combats et la
force de ses convictions ont parfois souffert de détournements et de simplifications qui posent sujet à débat.
Éric Fottorino, directeur du Monde, propose une table ronde autour d’Albert Camus avec Jean Daniel, Bernard-Henri Lévy et Michel Onfray et nous offre ainsi une occasion unique de nous attarder,
au-delà de l’oeuvre littéraire, sur l’identité de Camus pour en comprendre l’héritage philosophique.
Jean Daniel commence par citer un texte de Camus dans lequel celui-ci s'en prenait aux intellectuels qui , sans en être , écrivaient sur la misère.
Cette évocation amène Bernard - Henri Lévy à imaginer une étude Sartre / Camus sous l'angle de la valeur des mots et du silence.
Chez Sartre , la chance de pouvoir enfant s'enivrer de la magie des mots , jusqu'à les traiter plus tard avec désinvolture.
Chez Camus , respect , voire méfiance à leur égard ; il n'avait connu à la maison que le silence d'une mère analphabète.
Si l'opposition de l' Histoire et de l'assentiment au monde ( ce que Camus appelait " le soleil " ) apparaît aux yeux de Bernard - Henri Lévy comme le talon d'Achille de la philosophie antitotalitaire de Camus , cette opposition est , au contraire , pour Michel Onfray , l'expression de son nietzchéisme.
" Un grand oui à la terre d'où l'on vient " n'est en rien contradictoire avec la lutte contre l'injustice.
Un bel éloge à troix voix !
( Source LIRE - juin 2010 )
Nous avions parlé d'un spectacle en cours de préparation "Sisyphe heureux", inspiré de l'oeuvre d'Albert Camus
Nous remettons ici le lien avec le blog de Joséphine "JORIDIA" :
http://joridia.net/evenements.aspx
Joséphine Laurens a obtenu l'accord de Catherine Camus pour monter ce spectacle, et nous partageons ici sa joie.
Nous vous tiendrons au courant des dates du spectacle quand elles seront connues. Nous espérons bien pouvoir y aller.
A très bientôt donc,
Denis et Fabienne
En 1943 , Gaston Gallimard me fit parvenir un manuscrit qui m'enthousiasma ; c'était CALIGULA.
Malheureusement je faisais partie de la Comédie - Française et , malgré mon envie, je ne pus monter la première oeuvre dramatique d'Albert Camus.
Mais nous fîmes connaissance et j'y gagnai une amitié.
Dès que notre Compagnie fut créée, je n'eus qu'un désir : attirer camus , lui offrir nos services.
Il n'y a de théâtre vivant que si des auteurs y sont attachés. Ce sont les auteurs autant que les troupes qui font les théâtres.
La Porte - Saint - Martin, le Théâtre des Variétés , le Vaudeville le prouvent.
Casimir Delavigne , Hugo , Meilhac et Halévy , Robert de Flers , etc ... faisaient couple avec leurs troupes ; comme Giraudoux fit couple avec Jouvet.
Pendant les quinze ans que nous nous fréquentâmes , je ne cessai de solliciter Camus en lui parlant d'une association.
Et , dès qu'André Malraux nous confia l'Odéon, je renouvelai à Camus mes propositions. Camus était chez lui, chez nous. Il pouvait monter n'importe quel spectacle de son choix.
Que Camus veuille avoir son théâtre , à lui , qui pouvait mieux le comprendre que nous ?
Avec la maturité , Camus prenait une consistance considérable. Il arrive des moments où l'on se sent seul. Cela m'arrive souvent et cela s'aggrave à mesure que je perds ceux que j'aime.
Puis-je confesser qu'il y a près d'un an j'appelai Camus pour lui confier l'angoisse de ma solitude ?
Epris de justice , scrupuleux à l'extrême , respectueux véritable des êtres humains , Camus avait toutes les vertus d'un moine.
Un moine laïque , tout ruisselant d'un Dieu qu'il n'osait pas nommer ... comme Simone Weil.
Mais je crois que ce n'était qu'un côté de Camus : la face visible pour ceux qui n'avaient pas eu le privilège de pénétrer dans sa vie intime.
Camus avait l'âme accueillante , mais il ne se livrait pas tellement , car il était sûrement " bourrelé " de pudeur.
L'autre face , plus secrète , révélait un amour voluptueux de la vie.
Au fond , je crois bien qu'il était essentiellement un être d'amour.
Non pas de cet amour exubérant , bruyant , affiché qui n'est pas toujours de très bon aloi ; mais au contraire de cet amour profond qui vous rend prévenant , pudique , écorché , délicat.
De cet amour qui déteste la muflerie et l'insolence.
Camus aimait. Il aimait les êtres , il aimait les manifestations les plus simples des hommes , il partageait avec ses contemporains les joies et les peines.
Il savait communier avec tous. mais toujours avec tact. Il épousait la condition humaine.
C'est pourquoi , comme l'a dit François Mauriac , il était devenu comme la conscience de toute une génération.
Nous sentions s'élever non loin de nous une sorte de phare.
Solidement et lentement construit , un phare bâti sur des fondations infaillibles , un phare qui projetait avec une intensité croissante un rayonnement d'espérance.
D'une espérance d'autant plus authentique et valable qu'elle partait de la conscience , du goût de la justice , du respect humain et de l'amour de la vie.
Stupidement , tout ce bel édifice vient de s'écrouler à quelques kilomètres de Paris sur une route droite , à cause de ces engins trop puissants , comme par une pichenette du destin.
Il y a dans cet escamotage quelque chose d'inacceptable , d'inassimilable.
Désormais , une espèce de cri de révolte nous restera coincé dans la gorge.
Il y avait dans Camus un peu du frère qui , dans une famille , soutient à la fois ses aînés et ses cadets.
Tout ce qu'il y a d'enfant en nous redevient inquiet et malheureux.
La Nouvelle Revue Française , n°87 , mars 1960
J- L Barrault, A. Honneger et A. Camus
(photo
Roger-Viollet)
Albert Camus et Jean - Louis Barrault
Répétitions de " L'Etat de siège "
au Théâtre Marigny en novembre 1948
Voici une annonce que nous avons reçu :
Ecrire autour d'Albert Camus
Laurens Joséphine
J'ai écrit tout un spectacle sur Albert Camus, qui sera créé à Paris au théâtre Falguière XVe dans les mois qui viennent:" Sisyphe Heureux?... Camus,
l'ombre du soleil" On peut déjà en avoir une approche sur mon site www.joridia.net, particulièrement à la page Prochains Evènements.
Je serais heureuse de partager ma vision de cet auteur avec tous ceux qui l'aiment, comme vous et vos amis, et dont j'espère aussi que vous m'aidiez, si
vous le pouvez, à trouver d'autres lieux pour continuer à faire vivre ce spectacle après sa création parisienne.
Amitié en cet auteur exceptionnel
Joséphine
Avis aux amateurs...
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Denis et Fabienne