Le cheval
Et le cheval longea ma page.
Il était seul, sans cavalier,
Mais je venais de dessiner
Une mer immense et sa plage.
Comment aurais-je pu savoir
D'où il venait, où il allait ?
Il était grand, il était noir,
Il ombrait ce que j'écrivais.
J'aurais pourtant dû deviner
Qu'il ne fallait pas l'appeler.
Il tourna lentement la tête
Et, comme s'il avait eu peur
Que je lise en son coeur de bête,
Il redevint simple blancheur.
Maurice Carême
lisa 07/05/2015 14:34
Naomi 05/10/2015 21:44
helea 25/01/2015 15:02
Halford 07/11/2014 22:26
Denis 08/11/2014 20:08
Abdoulaye 16/03/2014 10:54
denis 16/03/2014 19:14
Samy 16/03/2014 10:50
denis 16/03/2014 19:14