Traduit de l'anglais par Germaine Beaumont
éditions 10 - 18 / 576 pages
Les peurs , névroses et angoisses de Virginia Woolf ont marqué sa légende.
Ont - elles éclipsé ses vues sur la littérature ?
Des 26 volumes de son journal , qui s'arrête en 1941, quelques jours avant son suicide , son époux , Léonard , a extrait tous les textes relevant de son travail d'écrivain.
La romancière anglaise y apparaît bien en éternelle tourmentée , se plaignant de n'habiter une prison de plume et d'encre.
Elle voudrait " n'être que sensibilité " , mais elle est obligée , comme tout un chacun , d'habiter ce bas monde.
Bouleversée par Proust , elle n'apprécie que modérément l' Ulysse joycien , " diffus et bourbeux : prétentieux et vulgaire " .
Elle se plaînt de compromissions critiques auxquelles la pousse le Times , notamment à propos de Henry James , qu'elle a le culot de
trouver " impudique ".
Son but ? Sortir de la vie : " C'est une erreur de croire que la littérature peut être prélevée sur le vif ".
Une grande leçon de littérature.
Quelques photos de Virginia Woolf
Marie 25/02/2010 16:21