A l'heure où tout le monde parle de football, il est bon de rappeler que le pays hôte de cette coupe, l'Afrique du Sud est doté d'écrivains de renommée mondiale dont 2 prix Nobel de Littérature (J.M. Coetzee et Nadine Gordimer).
Pour ouvrir cette petite série "littéraire", je voudrais présenter André Brink.
Il est né dans une famille afrikaner descendant de colons boers, arrivés en Afrique depuis trois siècles. Son père était magistrat et sa mère institutrice.
Il effectue la première partie de ses études supérieures (1953-1959) à l'université de Potchefstroom (Afrique du Sud), où il obtient une licence, deux maîtrises (d'afrikaans et d'anglais) et un diplôme d'aptitude à l'enseignement.
Il poursuit ses études en littérature comparée en France (1959-1961), à Paris, à la Sorbonne, où il rencontre pour la première fois des étudiants noirs traités sur un pied d'égalité sociale avec les autres étudiants. Il prend alors conscience des effets néfastes de l'apartheid sur ses concitoyens noirs.
Il revient ensuite en Afrique du Sud, où il devient assistant, maître-assistant puis maître de conférences en littératures afrikaans et hollandaise, à l'université Rhodes à Grahamstown.
À l'occasion d'un second séjour en France, de 1967 à 1968, il durcit sa position contre la politique d'apartheid.
En 1975, il devient Docteur ès lettres de Rhodes University, puis en 1985 Docteur ès lettres (honoris causa) de l'Université du Witwatersrand à Johannesburg.
De 1980, année où il obtient le prix Médicis, à 1990, il fut professeur d'anglais à Rhodes, et depuis 1991 est professeur d'anglais à l'Université du Cap.
(source WIKIPEDIA)
Ce livre que je viens de commencer se passe en Afrique du Sud au 18e siècle, où arrive un français bien étrange Estienne Barbier, aux ordres des hollandais. Avant de mourir, il raconte son histoire à Rosette, la jeune esclave noire qu'il a sauvé des mains des colons...
Inspiré d'une histoire réelle dont l'auteur donne les sources en fin de roman, on se laisse emporté par ce texte découpé en 302 petits chapitres et 430 pages dans l'édition que je possède, celle de 1994 - première édition françaises du texte chez Stock, traduit par Jean Guiloineau "On the contrary").
N'oublions pas le sous-titre savoureux, très "don quichottien" (que Brink cite régulièrement) : "AU CONTRAIRE : Vie d'un célèbre rebelle, soldat, voyageur, explorateur, lecteur, bâtisseur, scribe, latiniste, amoureux et menteur".
Le ton est donné.
Alors, passionnés ou non de football, profitez de ce que l'on va parler de ce pays l'Afrique du Sud, pour plonger dans sa liitérature passionnante et foisonnante...
Bonnes lectures (et bons matches...).
Denis
Marie 11/06/2010 21:41
DENIS 12/06/2010 09:42
Domajj 11/06/2010 20:57
DENIS 12/06/2010 09:44