Matin d’octobre
C’est l’heure exquise et matinale
Que rougit un soleil soudain.
A travers la brume automnale
Tombent les feuilles du jardin.
Leur chute est lente. On peut les suivre
Du regard en reconnaissant
Le chêne à sa feuille de cuivre,
L’érable à sa feuille de sang.
Les dernières, les plus rouillées,
Tombent des branches dépouillées ;
Mais ce n’est pas l’hiver encore.
Une blonde lumière arrose
La nature, et, dans l’air tout rose,
On croirait qu’il neige de l’or.
François COPPÉE (1842-1908) Promenades et Intérieurs
d.d.laplume 08/10/2009 09:57
Babeth 08/10/2009 01:37
FABIENNE 08/10/2009 14:39
clementine 07/10/2009 19:43
FABIENNE 08/10/2009 14:46
ecureuilbleu 07/10/2009 19:03
FABIENNE 08/10/2009 17:15
Martel Gerard 07/10/2009 08:02
FABIENNE 08/10/2009 17:38