21 janvier 2019
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Nouveaux poèmes de Heinrich Heine
(Poésie / Gallimard - 333 pages - 1998)
Edition de Gerhard Höhn
Traduction de l'allemand par Anne-Sophie Astrup et Jean Guégan
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Heinrich Heine est né en 1797 à Düsseldorf. Il publie ses premiers poèmes en 1817 et obtient à Göttingen le titre de docteur en droit en 1825 et rencontre Goethe.
En 1825, d'origine juive il se convertit au protestantisme et change son prénom Harry en Heinrich.
Il voyage beaucoup pendant ses années de jeunesse : Angleterre, Italie, France.
A partir de 1831, il devient correspondant pour la presse allemande et il publie régulièrement des poèmes dans des recueils qu'il nomme "Salons", des "Tableaux de voyages"... et se marie en 1834 avec Eugénie Mirat, appelée "Mathilde". Il intègre le mouvement libéral progressiste de la "Jeune Allemagne" et se voit interdire tous ses textes considérés comme subversifs.
Il se lie d'amitié avec Karl Marx et Friedrich Engels avant de souffrir d'une paralysie progressive à partir de 1845 et vit en France. Il ne quitte plus son lit en 1848 et meurt à Paris le 17 février 1856.
Théophile Gauthier et Alexandre Dumas père, entre autres, assistent à son enterrement au cimetière Montmartre.
Heinrich Heine est considéré comme l'un des plus grands poètes allemands du XIXe siècle.
Son recueil "Nouveaux poèmes" se décompose comme suit :
- Nouveau printemps (44 poèmes)
- Quelques autres (13 poèmes)
- Romances (23 poèmes)
- A propos d'Ollea (10 poèmes)
- Poèmes actuels (24 poèmes)
Soit au total 114 poèmes dont les thèmes principaux sont l'Amour, l'Histoire et la Politique.
Voyage d'une vie (Poème X de "Poèmes actuels)
Rires et chansons ! Les lumières du soleil
Etincellent et bondissent. Les vagues balancent
La barque joyeuses. Je m'y trouvais
Avec de bons amis, j'avais le cœur léger.
La barque s'est brisée en mille morceaux,
Les amis n'étaient pas bons nageurs,
Ils ont sombré dans la patrie ;
Moi, la tempête m’a rejeté sur la berge de la Seine.
J’ai embarqué sur un nouveau navire,
Avec d'autres compagnons ; les flots étrangers
M'ont balancé, bercé de-ci, de-là –
Comme mon pays est loin, et que mon cœur est lourd !
Et à nouveau, on chante, on rit -
Le vent siffle, les planches craquent –
Au ciel s'éteint l'ultime étoile –
Comme mon cœur est lourd, que mon pays est loin !
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Bonne lecture et n'hésitez pas à découvrir les poèmes de Heinrich Heine.
Denis
Violette 03/02/2019 15:00
DENIS LECOMTE 04/02/2019 19:54
Candice 31/01/2019 01:23
DENIS LECOMTE 04/02/2019 19:54
Binh An 29/01/2019 11:27
DENIS LECOMTE 04/02/2019 19:56