29 janvier 2016
5
29
/01
/janvier
/2016
20:08
Le train bleu d'Agatha Christie
(Le Masque "L'intégrale" V - Hercule Poirot tome 2 - 230 pages)
Traduit de l'anglais par Etienne Lethel
Titre original: "The mystery of the blue train" (1928)
---------------------------------------------------
Je continue ma série de 5 livres avec cinq "ancêtres" du roman policier, avec cette fois-ci, après Rouletabille, Sherlock Holmes, Arsène Lupin, le "petit belge" Hercule Poirot inventé par l'intrigante Agatha Christie et avant le père Brown.
Avec Miss Marple, Hercule Poirot, détective belge, est l'un des personnages les plus célèbres de la romancière, apparaissant dans 33 romans et 51 nouvelles, publiés entre 1920 et 1975. C'est dire l'importance qu'il a dans son oeuvre. Il apparait d'ailleurs avant Miss Marple.
Il est d'ailleurs amusant de voir que dans "Le train bleu", une petite partie du livre se passe dans le village de St Mary Mead, qui sera habité par la célèbre Miss Marple qui apparaitra en 1930.
Agatha Christie a avoué avoir détesté ce roman. Sans doute pas son meilleur mais je ne suis pas spécialiste de l'auteure (autrice !) et de son héros récurrent 84 fois !! pour en juger. Il y a quelques longueurs qui ralentissent l'avancée de l'intrigue mais Poirot prend son temps pour découvrir un assassin, alors la narration doit suivre sa méthode de travail et de pensée.
Le riche américain Van Aldin a acheté sous le manteau à Paris un très beau bijou "Coeur de feu" pour sa fille Ruth. Quand il rentre à Londres, elle lui dit être très malheureuse avec son mari volage Derek Kettering. Son père lui dit qu'elle doit divorcer et en parle à son gendre lequel ne conteste pas qu'il en aime une autre mais dit au père que sa fille a aussi des amitiés douteuses. Et de fait Ruth avoue toujours aimer celui que son père lui a refusé avant d' épouser Derek, le comte de la Roche.
Mireille révèle aussi cela à son amant car elle est danseuse certes mais aussi parisienne et de Londres elle sait beaucoup de choses sur la vie à Paris par ses informateurs. Et comme Derek est presque ruiné et qu'elle aime l'argent pourquoi ne pas aider Ruth à mourir pour qu'il hérite de sa fortune plutôt que de tout perdre par le divorce.
Miss Katherine Grey, jeune gouvernante de 33 ans vient d' hériter de la fortune de miss Harfield chez qui elle travaillait à St Mary Mead. La famille entend contester le testament. Invitée sur la Riviera par une cousine plutôt intéressée par sa fortune, Katherine accepte d' y aller et réserve le même train bleu au départ de Londres que Derek croisé peu avant dans l'hôtel de son beau-père.
Ruth Kettering part aussi sur la Riviera et déjeune à bord du train Calais - Paris avec Katherine à qui elle dit partir rejoindre son amant alors que son père n'en sait rien. Plus tard dans le train bleu Paris - Nice, Katherine revoit Derek et une mystérieuse femme au manteau de vison croisée à plusieurs reprises.
Le matin à la descente de train à Nice, Loulou l'ami de sa cousine vient la chercher mais on lui demande quelques formalités. En fait le commissaire Caux lui annonce que miss Kettering a été assassinée dans la nuit. Et comme elle lui a parlé, la police veut savoir ce qu'elles se sont dits. C'est alors qu'apparaît le petit homme à tête en forme de poire croisé également dans le train bleu et qui n'est autre que le renommé Hercule Poirot.
Katherine finit par arriver chez sa cousin Lady Tamplin et le soir elle voit arriver Derek qui ne semble pas être informé de la mort de sa femme.
La femme de ménage de Ruth avait dû rester à Paris et elle confirme que sa maîtresse avait pris les rubis avec elle dans une mallette disparue à Nice.
Van Aldin est arrivé à Nice et est convaincu comme la police que le meurtrier est le comte de La Roche. Poirot ne croit pas à cette version.
Étonnement Derek sait que sa femme était partie avec sa mallette de bijoux alors que personne autour de lui et dans la presse n'en a parlé.
Le comte est allé discrètement poster les rubis mais Poirot avait mis des hommes sûrs dans les postes du secteur et ont pu ainsi dérober le paquet que le détective belge montre à Van Aldin...
Tous les personnages sont en place, se croisent et se parlent, se séduisent aussi et puis les présumés coupables vont se révéler être innocents tandis que la personne qui a tué Ruth Kettering révélée dans le dernier chapitre est loin d'être celle que l'on attendait. Mais c'est le propre du roman policier, finalement. Donc pas de "surprise" d'être surpris.
Un roman "conventionnel" mais qui se laisse lire, bien écrit de surcroit.
Bonne lecture,
Denis
maggie 31/01/2016 12:23
Denis 31/01/2016 21:32
Cléanthe 30/01/2016 19:22
Denis 31/01/2016 21:34
noisette27 29/01/2016 21:46
Denis 31/01/2016 21:29